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HÔTEL-DIEU DU PUY-EN-VELAY
JEAN-MICHEL OTHONIEL
29/5/2014-2/11/2014
2014 est une nouvelle étape dans la programmation culturelle de l’Hôtel-Dieu du Puy-en-Velay. Depuis son ouverture en 2011, l’équipement culturel et touristique de la Communauté d’agglomération du Puy-en- Velay accueille durant la saison touristique «une exposition évènement» en partenariat avec de grandes institutions muséales mettant en avant des collections exceptionnelles dans un cadre patrimonial classé Unesco.
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Posted 1 October 2014
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Cette année, l’évènement porté par les élus de l’Agglomération ponote ouvre la voie à un autre champs du monde de l’art, celui de la creation contemporaine en ayant comme invité privilégié, Jean-Michel Othoniel, artiste sculpteur d’envergure internationale.
Les interventions de Jean-Michel Othoniel démarreront avec l’ouverture de l’exposition le 29 mai 2014 puis se poursuivront avec l’installation d’une
sculpture monumentale dans les jardins de l’Hôtel-Dieu fin juin 2014. Un catalogue sera publié à cette occasion, une co-édition Actes Sud / Le Puyen- Velay.
Un acte fort et symbolique à la croisée de nos politiques culturelles, patrimoniales et urbaines qui témoigne d’une vision ouverte de la culture et du territoire visant à partager l’excellence, le savoir et la connaissance dans un souci d’externalisation d’un département en recherche de nouvelles attractivités.
Michel JOUBERT,
Président de la Communauté d’agglomération du Puy-en-Velay
Laurent WAUQUIEZ, Député-Maire du Puy-en-Velay
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The Knot of the real, 2012. © Photo : Guillaume Ziccarelli
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La création contemporaine au Puy-en-Velay : jeter des ponts entre pasé, présent et future L’Agglomération du Puy-en-Velay est un territoire préservé où plus de 130 monuments sont classés ou inscrits au titre des Monuments Historiques.
Inscrit dans un secteur sauvegardé de 35 hectares, le Puy-en-Velay, ville départ vers Saint-Jacques de Compostelle possède un patrimoine civil et religieux d’exception reconnu bien au delà des frontières vellaves puisque la cathédrale Notre-Dame et l’Hôtel-Dieu sont classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
De 2008 à 2010, la réhabilitation de l’Hôtel-Dieu est le premier «pont jeté» entre passé, présent et futur. En effet le choix de l’Agglomération ponote a été de confier ce chantier à un architecte contemporain de renommée internationale, Jean-Michel Willmotte, qui a su conserver la structuration du bâtiment tout en utilisant des matériaux novateurs faisant écho à ceux de notre territoire.
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L’artiste dans son atelier à Paris. © Photo : Othoniel Studio
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Entre 2011 et 2013, les thématiques choisies pour les «expositions évènements» s’inscrivaient dans cette démarche de créer du lien entre une histoire locale et une histoire mondiale, un patrimoine vernaculaire et un
patrimoine international.
2014 est un nouveau pont jeté : non seulement l’art du XXème siècle n’est pas coupé de celui qui le précède mais il entretient également tous les liens possibles avec le monde qui l’entoure. Qu’il soit dans l’espace public ou intra-muros, il s’appuie sur un réseau de références renvoyant à notre propre histoire, à nos propres repères, à la société à laquelle on appartient ...
Jean-Michel Othoniel n’est pas le choix du hasard. Né à Saint-Étienne,il a une connaissance intime du Puy-en-Velay et s’inscrit en continuité avec l’espace qu’il compose, créant ainsi un lien avec le lieu et l’histoire qu’il incarne. Ses oeuvres sont «des passeurs temporels», des installations opérant une synthèse des époques passées qui les rend infiniment présentes.
L’exposition qui lui est dédiée sous le commissariat de Catherine Grenier, directrice de la Fondation Giacometti, révèle la relation de l’oeuvre d’Othoniel à la spiritualité et à l’objet du sacré. Elle s’organise comme le chemin en cinq
étapes, «inspirées de la symbolique des couleurs et de leur relation à la marche de la vie».
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Le Kiosque des Noctambules, 2000. © Photo : Jean-François Mauboussin
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Intitulée Le Coeur de l’Hôtel-Dieu, la sculpture monumentale est réalisée dans le cadre d’un concours et de la politique de la commande publique menée par l’État. Occupant les jardins, la sculpture tisse les liens entre le savoir ancestral des dentellières et la piété chrétienne de ce lieu,elle se réfère à la polychromie des pierres par cette alternance de perles argentées et grise et
symbolise l’hospitalité et le soin avec le coeur, motif récurrent d’Othoniel.
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Né le 27 janvier 1964 à Saint-Étienne
1983 - 1988 : École Nationale Supérieure d’Arts Paris-Cergy
1996 : Villa Médicis, Rome
Représenté par :
Galerie Perrotin, New York / Paris / Hong Kong
Galerie Karsten Greve, Cologne / Saint-Moritz
Kukje Gallery, Séoul
En 2000, un siècle après Hector Guimard, Jean-Michel Othoniel transforme la station de métro parisienne, Palais-Royal-Musée du Louvre, en Kiosque des Noctambules ; deux couronnes de verre et d’aluminium dissimulent un banc destiné aux rencontres fortuites dans la ville endormie. A l’occasion de l’exposition «Crystal Palace» à la Fondation Cartier à Paris en 2003 et au MoCA de Miami, il fait réaliser à Venise et au Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques à Marseille des formes de verre soufflé,
destinées à devenir d’énigmatiques sculptures, entre bijoux, architectures et objets érotiques. Fin 2004, Le Petit Théâtre de Peau d’Âne (collection Centre Pompidou, Musée national d’art moderne depuis 2008) est présenté sur la scène du Théâtre de la Ville de Rochefort puis au Théâtre du Châtelet à Paris.
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Le Coeur de l’Hôtel-Dieu, 2012. Aquarelle
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Le Coeur de l’Hôtel Dieu, commande publique pour la Communauté d’agglomération de Puy-en-Velay en partenariat avec l’Etat
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La même année, il investit les spectaculaires salles mésopotamiennes du musée du Louvre dans le cadre de l’exposition «Contrepoint». Ses sculptures monumentales de verre et d’aluminium, réalisées spécialement pour l’histoire
des lieux, prennent là une dimension calme et intemporelle. La grande Rivière Blanche aux perles constellées de pointes de seins a été acquise par le Musée d’art moderne de la Ville de Paris en 2004. À l’occasion de «Art Unlimited 2005», Jean-Michel Othoniel expose Le Bateau de Larmes dans le bassin situé devant l’entrée de la foire de Bâle.
L’artiste, dont le travail lie souvent l’intime au politique, a récupéré et utilisé une barque abandonnée par des boat people cubains sur les plages de Miami. Une
couronne, des chaînes et des colliers, tous de verre coloré, se transforment en leurs extrémités en d’énormes larmes de cristal limpide. La sculpture flotte sur l’eau tel un vaisseau fantôme chargé de larmes de souffrance et de larmes de
joie, débordant de souvenirs et couvert d’ornements festifs. C’est en 2006 qu’il propose Peggy’s Necklace, un monumental collier de verre bleu sur la façade de la Collection Peggy Guggenheim à Venise. En 2008 et 2009, il expose à la Galerie Perrotin à Paris, chez Sikkema Jenkins & Co. à New York ainsi qu’à la Galerie Karsten Greve de Cologne et Saint-Moritz.
Othoniel, a progressivement inventé un monde de liberté ultime et d’acceptation du réversible qui caractérise sa personnalité et dont la création est multiple : dessins, sculptures, photographies, écrits, chorégraphies ou
vidéos - autant d’oeuvres épurées chargées de poésie et d’érotisme -, et a réalisé sa première rétrospective au Centre Pompidou, Paris en 2011. «My Way» est présentée au Leeum Samsung Museum of Art/Plateau à Séoul, au Hara
Museum of Contemporary Art à Tokyo, au Macao Museum of Art à Macao et au Brooklyn Museum à New York en 2011 et 2012.
À l’automne 2014, l’artiste inaugurera trois sculptures fontaines pour le bosquet du Théâtre d’Eau dans les jardins du château de Versailles, première commande pérenne et in situ depuis Louis XVI et grand projet de réaménagement, mené avec le paysagiste Louis Benech.
CONTACTS :
Othoniel Studio
18 rue de la Perle
F-75003 Paris France
+33 (0)1 43 67 47 22
www.othoniel.fr
Galerie PERROTIN
76 rue de Turenne
F-75003 Paris
10 impasse Saint Claude
F-75003 Paris
paris@perrotin.com
www.perrotin.com
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En écho à la commande publique, l’Hôtel-Dieu consacre une exposition à Jean-Michel Othoniel sous le commissariat scientifique de Catherine Grenier, directrice de la fondation Giacometti et commissaire de l’exposition «My Way» au Centre Pompidou à Paris en 2011.
Provenant essentiellement de la collection personnelle de l’artiste, une soixantaine d’oeuvres seront exposées au niveau 4 de l’Hôtel-Dieu durant trois mois et demi. Aquarelles et sculptures permettront de donner un éclairage sur les liens tissés entre son oeuvre et la spiritualité. Conférences, visites guidées et ateliers jeune public seront proposés tout au long de l’exposition pour donner des clés de compréhension sur l’art contemporain. Simulation scénographie par Othoniel Studio
LA COMMANDE PUBLIQUE
Le Coeur de l’Hôtel-Dieu en quelques mots
En février 2011, la Communauté d’agglomération du Puy-en-Velay et le Ministère de la Culture et de la Communication lancent un concours, dans le cadre de la politique de la commande publique, pour la création d’une oeuvre contemporaine dans les jardins de l’Hôtel-Dieu, faisant écho à la dentelle. Plusieurs artistes internationaux : c’est Le Coeur de l’Hôtel-Dieu de Jean-Michel Othoniel qui est choisi suite à un avis favorable du comité de pilotage et de la Commission Nationale du Ministère de la Culture et de la Communication.
Haute de plus de 7.50m, «la sculpture architecture» est composée de 4 pieds en fonte d’aluminium, d’une vingtaine de sections en inox, de 461 perles d’inox poli bleues et grises et d’un coeur rouge en verre de Murano.
Son installation est prévue fin juin 2014.
La Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay avec Le Coeur de l’Hôtel-Dieu, 2014. Simulation sur photographie du quartier cathédral de Luc Olivier.
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Le catalogue
« épiphanies »
Dans cet essai, Catherine Grenier, commisaire de l’expositon et directrice de la Fondation Giacometti, étudie le lien que l’oeuvre de Jean-Michel Othoniel a toujours entretenu à la spiritualité et à l’objet sacré.
Depuis ses premiers travaux, l’artiste a eu recours à des références religieuses, populaires ou savantes. Le voile de Véronique, les reliquaires, les ex-voto, les parures votives
ont servi d’inspiration à des oeuvres qui évoquent le réel, le corps, la relation, par le biais d’une forme souvent énigmatique et cryptée.
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