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G. Röttinger, Couple récoltant des fruits, maquette pour la Villa Engi, Glaris, 1898, 23 x 34 cm © Zentralbibliothek Zürich
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AU GRAND JOUR !
-Trésors de l'atelier des peintres-verriers Röttinger (1848-1947)
25/1/2015-12/4/2015
Entre 1830 et 1914, l’art du vitrail connaît un regain d’intérêt comme jamais depuis le Moyen Age. Les églises sont à nouveau éclairées par la lumière de verrières colorées, des vitraux Art Nouveau embellissent les baies des quartiers urbains, on se rencontre dans des restaurants et brasseries dont les devantures sont dotées de verres de couleur et on orne les fenêtres de sa maison de vitraux héraldiques.
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Posted 9 February 2015
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Les peintres-verriers portent leur art millénaire à un très haut niveau. Dans leurs ateliers, ils accumulent des trésors de connaissance et de nombreux documents y resteront cachés. Lorsque plus tard, on ressent cette production comme kitsch ou mièvre, de nombreux vitraux et le contenu des ateliers disparaissent. Aujourd’hui, les renseignements manquent sur un bon nombre de maîtres verriers de cette époque. C’est pourquoi la conservation du fonds d’atelier des peintres-verriers Röttinger de Zurich est exceptionnelle.
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Georg Röttinger (1862-1913) au travail dans son atelier, photographie © Zentralbibliothek Zürich
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L’atelier des peintres-verriers Röttinger jouissait d’une très grande renommée en Suisse entre 1848 et le début du XXe siècle. Les archives, composées de centaines de cartons, de dessins et de maquettes, d’une riche collection de modèles, de livres d’esquisses et de photographies, comme de plus de 1000 documents écrits de gestion administrative, ont été conservées par quatre générations successives, sur le lieu même de travail et d’habitation de la famille, avant d’être données à la Bibliothèque centrale de Zurich. Ce précieux fonds a été étudié dans le cadre d’un projet de recherche du Vitrocentre Romont et peut être présenté au grand jour pour la première fois grâce à l’obligeance de la Zentralbibliothek ; un choix du fonds est complété, dans le cadre de cette exposition, par d’autres témoins de l’activité de l’atelier, notamment des vitraux et des objets restées dans la famille. Le fonds d’atelier a été entièrement inventorié dans une base de données disponible au Vitrocentre ; des publications sont parues ou en préparation.
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W. Megerle, Maquette avec têtes de mort, 1888, 18 x 33,5 cm © Zentralbibliothek Zürich
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J.J. Röttinger, Assomption, maquette pour l’église de Jona, 1852, 10 x 24 cm © Zentralbibliothek Zürich
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G. Röttinger, La Tentation, maquette pour une fenêtre Art Nouveau, vers 1900, 37 x 49 cm © Zentralbibliothek Zürich
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J.J. Röttinger, Le réformateur Calvin, maquette pour l’église de Thalwil, 1860, 14 x 39 cm © Zentralbibliothek Zürich
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Un volet particulier de l’exposition est consacré aux relations de l’atelier avec ses commanditaires, et ceci en particulier à l’exemple la Suisse romande. On a trouvé ainsi des documents concernant des vitraux réalisés par l’atelier zurichois dans la Glâne, dans les églises d’Ursy et de Châtonnaye.
L’étude de ce fonds extraordinaire a notamment permis de confirmer que c’est à Johann Jakob Röttinger qu’avait été confiée la restauration des vitraux médiévaux de l’abbatiale d’Hauterive, lors de la suppression de l’abbaye cistercienne en 1848. Les archives, très lacunaires pour cette période, ne permettent malheureusement pas d’expliquer pourquoi une partie de ces vitraux, qui devaient être placés dans le choeur de la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg se retrouvent aujourd’hui, dans les musées de Stockholm, Londres, Munich et Zurich.
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G. Röttinger, Maquette pour l’église d’Adliswil, vers 1904, 40 x 27 cm © Zentralbibliothek Zürich
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